Pour ce solo écrit à partir du projet Une minute de danse par jour en octobre 2017, la danse sur le plateau se compose à partir d’empreintes mémorielles de son corps sismographe qui, les trois dernières années, a tracé chaque jour, en temps réel, les relations qui l’agencent aux autres et à l’environnement. L’écriture chorégraphique se tisse ainsi d’une relation continue au monde ou à l’actualité. Elle habite les interstices de l’époque de transformation que nous traversons et en donne un point de vue qui mêle l’intime au collectif. Des fragments video de danses seront parfois projetées intégrant une mémoire visuelle des mille et un jours successifs de danses ; mémoire faite d’apparitions, de persistances et d’effacements. La danse est ici inséparable d’un contexte, d’une histoire, d’un territoire. Elle se compose au fil des jours en dialogue direct avec les choses. Comment habiter le monde de façon locale, infinitésimale, en contribuant à la création de liens et au décloisonnement ?

Chorégraphe et interprète : Nadia Vadori-Gauthier

Durée : 50 minutes 

Production : Le Prix de l’essence

Coproduction : Paris Réseau danse (CDCN Atelier de Paris Carolyn Carlson, L’Étoile du nord scène conventionnée danse, micadanses – ADDP, studio le Regard du Cygne – AMDXX), et Ville de Paris