Danse 1427 - 10 décembre 2018
18h05 Théâtre National de Chaillot, Paris 16e. Une danse avec Matisse en coulisses de la salle Vilar, pendant la répétition de la Veillée de l’humanité, qui a lieu ce soir à l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée dans cette salle.
Dès les premières phrases du préambule, on est saisi par la nécessité toujours brûlante de faire valoir ces droits :
« Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. (…) »
Le premier article aussi, reste à méditer : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
On est pris de vertige…
On pourrait commencer déjà, par remplacer « droits de l’homme » par « droits humains »…