15h36, Arboretum de la Vallée-aux-Loups.

Une danse au pied d’un séquoia. La beauté de ces arbres me saisit à chaque fois. La douceur de leur écorce et son parfum d’encens et de résine si caractéristique me cause toujours le même choc. J’ai beau m’y attendre lorsque j’approche la peau de mon visage, c’est un émerveillement premier. Le plus étonnant est que l’un des mes chats, qui est de la même couleur que cette écorce a exactement le même parfum. Je ne m’explique pas cette correspondance olfactive-chromatique. Elle fait partie d’une beauté inexplicable du monde.